lundi 3 juillet 2017

Garmin Triathlon de Paris 2017



Garmin Triathlon de Paris… comment dire… dès fois il vaut mieux rester couchée...
C’était mon ènième M et ma troisième participation au Garmin triathlon de Paris. On a beau dire ce qu’on veut, c’est cher, c’est ceci c’est cela et gnagna gna mais c’est près de chez moi, ça m’évite des frais de déplacement et d’hébergement, donc je participe ! Puis l’arrivée près de la Tour Eiffel ça a de la gueule quand même. D’autant plus qu’on a topé avec les copines dans la main pour relever ce challenge. Bon Mia a préféré se faire rafistoler la tuyauterie pour y échapper. Qu’est ce qu’on ferait pas pour se désister !
Cette année le parcours est changé. La natation ne se fait plus à Choisy le Roi mais dans le bassin de la Villette, dans le canal de l’Ourcq. On nous promet la bonne qualité de l’eau. Mouais il nous reste que croire sur parole. Le parcours vélo est aussi changé avec plusieurs virages en épingle au bois de Boulogne. C’est pas ça qui va arranger la moyenne !
Il arrive le jour J, je retrouve Gisèle à la gare du Nord et direction parc à vélo. Il fait très gris et une légère bruine tombe. Déjà je m’aperçois que j’ai oublié ma serviette (couac N° 1). ça commence bien !
Préparatifs assez rapides et je vais chercher mes copines à leur emplacement. 

On est 4 et on se dirige vers le départ en observant l’eau et franchement ça donne pas du tout envie ! Un grand poisson mort qui flotte, puis une bouteille, une canette, un sac plastique. Je aurais presque envie de reprendre mon vélo et rentrer chez moi ! On retrouve tout par hasard nos supportrices Séverine et Mia ! Papoter et rigoler ça déstresse un peu. Le départ est donné par petits groupes pour éviter le massacre dans l’eau. On part plutôt vers la fin. J’observe les gens qui nagent pour la plupart n’importe comment…. il est temps de nous lancer aussi… C’est parti. Bien qu’il y a plutôt de la place pour nager, je me sens gênée assez souvent, obligée de zigzaguer pour contourner les concurrents, ben oui, c’est pas dans mes habitudes de chatouiller les pieds des autres et leur monter dessus… Par contre quand quelqu’un essaye de me le faire, il comprend vite que ce n’est pas une bonne idée. Si tu veux prendre mes pieds dans le pif, essaye ! L’expérience permet de ne pas me laisser faire et de me défendre. Autant sur les triathlons où il y a du niveau où je sors dans les derniers de natation, je me pose parfois des questions sur ma continuité dans le triathlon (je me sens parfois nulle), autant vu le niveau là, je me sens Open Swim Star et je me débrouille plutôt très bien par rapport au commun des nageurs. Mes lunettes se remplissent d’eau et je suis obligée de m’arrêter et de les repositionner à 5 reprises. (couac N° 2) J’entends de la berge : allez Tatiana, courage. C’est Gisèle, elle est sortie de l’eau pour une raison que je ne connais pas encore….
Sortie de l’eau. Lap. 41’ je ne suis pas contente puisque pour 1500 m je mets entre 38 et 39’ mais je m’aperçois que j’ai ramassé plus : 1662 m., donc ça se tient, même un peu mieux que d’habitude.
En nageant aussi je me suis rappelée que j’ai oublié mon gps vélo, ce qui veut dire que je n’aurai aucun aperçu sur ma vitesse ni cadence de pédalage. Couac N° 3 donc.
Arrivée au parc à vélo je peine à sortir de ma combi, Gisèle me rejoint et m’explique sa raison de sortie de l’eau, elle a eu un malaise…. vraiment une déception, elle a vraiment bien préparé ce tri.
Je veux mettre mes lunettes et les verres interchangeables se sont barrés. Décidément. (N° 4) Mais ce n’est que de la gnognotte à côté de ce qui m’attend.

 A la sortie du vélo les copines Mia, Gisèle et puis Mumu me conseillent d’être prudente puisque il pleut, et nous avons 2 km. à faire sur les pavés glissants. A la sortie du parc à vélo en courant sur le sol glissant avec des cales j’ai une tête carrément décomposée. La photo le confirme.

 De tous côtés ça fuse : prudence, ça glisse. On entame 2 km. façon Paris – Roubaix sous la pluie, là je me contrefous royalement de ma moyenne. 2 chutes sous mes yeux. Puis on continue jusqu’au Bois de Boulogne et on commence tourner dans tous les sens, à tel point que je ne comprends plus où je suis et est-ce que je n’ai pas loupé un embranchement qq part. Je serai témoin encore de 2 chutes et nombreuses crevaisons des concurrents. Dans le 5ème et dernier virage en épingle à 180°  (29ème km.) je pose pied à terre et n’arrive pas à repartir puisque je suis sur le grand plateau et petit pignon et c’est un gros faux plat montant. Je essaye, je reessaye et n’arrive pas au risque de me casser la gueule. Je m’arrête, je retourne mon vélo et change les vitesses. La gourdasse ! On est à combien de couacs déjà ? 5 ? Si mes comptes sont bons. Bon 4’ de perdus si c’est pas plus, ça fait plaisir !

Enfin, enfin je termine le vélo sans dommage, entière et pars pour la cap. 





Franchement je cours plutôt bien aux alentours de 10 km/h mais je n’y prends aucun plaisir. Des jolis faux plats, escaliers 2 fois, grosse côte du Trocadéro… Vers la fin je double ma copine virtuelle jusqu’au là : Muriel, on se reconnait de suite, pourtant on ne s’est jamais vues. C’est génial ! Je finis en faisant un gros sourire pour le photographe. Je me fais interviewer à l’arrivée. 

Bon hein je ne sais pas du tout où est ce que ça va passer.
Puis je rejoins mes supportrices qui me demandent comment ça s’est passé. A ben c’était un triathlon de merde…
-          Bon d’accord, commençons par la natation.
-          C’était la m… !
-          Et le vélo ?
-          C’était encore plus la m…. !
-          Et la course à pied ?
-          J’ai pas apprécié non plus !
Et encore là je fais la version courte…
Les copines sont mortes de rires et me disent : tu vends vachement bien l’événement, ça fait envie de participer !
Bon tout est bien qui finit bien et on récupère Gisèle qui a finalement eu le courage de faire le vélo et la course à pied même sans classement. Félicitations !

Voilà voilà malgré les progrès en vélo je n’ai pas brillé un petit 23,3 de moyenne avec le gros arrêt au 29ème, sinon si on compte pas 2 km de Paris Roubaix j’ai plutôt bien roulé. J’ai préféré la sécurité parce que dans deux semaines je prends l’avion et vais en ma Sibérie natale voir ma maman qui va fêter ses 90 ans. Les priorités sont ailleurs que péter son chrono en vélo ou me péter la gueule.